Lorsque l’on chante : « Colchiques dans les prés, c’est la fin de l’été », ou que l’on dit :« Chaque année, la marmotte hiberne », c’est bien que les saisons influencent la végétation et la vie animale.
« Quelles influences chaque saison a-t-elle sur nous, êtres humains ? » me suis-je demandé un jour. Les tentatives pour répondre à cette question ont vite avorté, car la vie m’a emportée dans ses méandres laissant mes interrogations en suspens.
Maintenant, je suis loin du jardin fleuri de mon enfance, loin des bords de la Méditerranée de mon adolescence, loin des pentes neigeuses que je dévalais jeune adulte. Au fil du temps, les occasions de séjourner à la campagne, à la mer ou à la montagne ont presque disparu. Si bien que j’ai longtemps cru vivre loin de la Nature parce qu’habitant la ville. Mais je me trompais. Faisant le lien entre le ciel et la terre, les saisons sont partout quelque soit les lieux où coulent nos vies.
Les saisons sont là, actives . . mais subies. Alors, plutôt que de me plaindre du vent, de la chaleur, de la pluie, du froid, des nuits trop longues ou des jours trop courts, je vais chercher la manière la plus confortable de m’en accommoder.
Car, j’ai l’intime conviction que si j’arrive à savoir comment me comporter, m’alimenter, me considérer, en fonction de la saison, j’aurai réussi à me connecter à quelque chose de primordial, de puissant et de naturel, pour améliorer mon bien-être au fil des saisons.